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 "les derniers jours du monde"

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Damonx

Damonx


Nombre de messages : 854
Date d'inscription : 21/02/2008

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MessageSujet: "les derniers jours du monde"   "les derniers jours du monde" Icon_minitimeMer 26 Aoû - 11:08

Après une comédie française très réussie (« Neuilly, sa mère »), un film français plus ambitieux et un peu moins réussi (« Demain dès l’aube »), nous arrivons à la chute irrémédiable avec « Les derniers jours du monde » des frères Larrieu (Jean-Marie et Arnaud). En même temps, vu le titre…
J’avoue que je me posais la question : j’y vais, j’y vais pas ?
Logique vu que ce genre d’ « Artistes » signifie pour moi tout ce que je déteste dans l’Art.
Je n’ai vu aucun de leur film et j’aurais du continuer dans cette voie mais voilà… mon sens de l’aventure et de la contrition (aussi) s’est emparé de mon âme et de mon corps pour m’emmener fissa dans la salle.
J’avais regardé avant quelques critiques de journalistes (ce que je fais rarement) et ils m’ont induis en erreur : ils voyaient en ce long-métrage des qualités telle l’ironie et autres : et bien non, nous sommes en présence d’un grand film vide (de scénario, de mise en scène et de jeu de comédiens). Exaltant s’il en est.
Dois-je présenter les coupables ? Ils font du cinéma depuis les années 80 mais réalisent leur premier long en 1999 (« Fin d’été », un peu comme là) ; mais je n’ai vraiment entendu parler d’eux que récemment avec leur film « Peindre ou faire l’amour » (2 actes artistiques préférés des pseudo intellos généralement) en 2005 qui fut suivi en 2008 par « Voyage aux Pyrénées ».
Et un an plus tard, ils sortent leur nouveau film adapté du roman de Dominique Noguez, paru en 1991.

L’histoire (Hum !!) : Dans un futur proche, le monde est au bord du chaos, le cataclysme final est imminent (d’abord, c’est pas dans le futur, on y est en plein dedans ; y’a des artistes qui ne sont pas à la page quand même !!), Robinson se sent déstabilisé (on le serait à moins..) car il pense encore à sa maîtresse (une jolie métisse androgyne) qui l’a quitté et puis aussi à sa femme qui l’a quitté aussi. C’est dur la vie d’autant que c’est la fin du monde ; là, on compatie pour lui (je dirais dans un sanglot long que « ça m’fait quelque chose !! »). Il va alors voyager en France et en Espagne comme pour se redonner l’envie de vivre (alors que la mort rode, il est con le mec !!!).

Vous avez déjà compris, je vous raconte l’histoire à ma sauce (elle est mieux ma sauce, je peux vous le dire). Un élément récurrent : un intello ne pense qu’au sexe donc ça baise mais comme un intello c’est froid, c’est de la baise « mortellement » ennuyeuse.
Et puis attention, l’info du siècle : quand tout va mal, on baise ! (vu les statistiques, la France doit alors aller très bien vu qu’on n’a jamais aussi peu baisé…).
Alternance passé-présent ; l’histoire dérive vers un road-movie, très mou, avec parfois un peu de mouvements de foule (le lâcher de taureau en Espagne ; le monde s’effondre mais les conneries restent). Y’a pas vraiment d’enjeu dans le scénario car la critique n’est pas le propos du film et les personnages sont surtout agités de tourments intérieurs (situés au niveau du bassin plus particulièrement).
Le livre était un pur livre « catastrophe », peut-être plus balisé (je ne sais) mais, on a l’impression d’une épuration à tous les niveaux.

Comme vous le savez, j’adore le cinéma français dans ses partis pris de ne pas faire du cinéma (ironie !), nous avons donc ici comme diraient les auteurs, la rencontre entre du film intimiste et du film spectaculaire (tout ça parce qu’ils ont filmé des foules et qu’ils n’étaient pas habitués). Evidemment, oubliez le côté spectaculaire.
Parfois, ça peut rappeler le film « Les Revenants » tourné dans notre bonne ville de Tours avec des qualités mais aussi les défauts inhérents de l’intello qui veut faire du film de genre mais « intelligent ». Au final, c’est vide d’intention, c’est vide au niveau de l’image. Le degré 0.
Aucune mise en scène ; une photographie de Thierry Arbogast (pourtant !) particulièrement affreuse. J’espère que ce film n’a pas coûté cher tant il est une insulte…

Il resterait les acteurs : Mathieu Amalric en tête (qui n’est pas du tout mon acteur préféré et qui ne le sera toujours pas), le non jeu ou le sur-jeu (j’adhère pas). Catherine Frot et Karin Viard (dont on voit tout) sont plus agréables mais vu les personnages vides. Et je ne parle pas de Sergi Lopez, faux de bout en bout.

Au final, une catastrophe, malheureusement plus grande que la fin du monde de leur film.
A éviter excessivement.

Bon film si vous êtes vicieux.
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