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 "Grand Torino"

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Damonx

Damonx


Nombre de messages : 854
Date d'inscription : 21/02/2008

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MessageSujet: "Grand Torino"   "Grand Torino" Icon_minitimeSam 28 Fév - 21:04

Quelques mois après « L’échange », voici déjà le dernier film de Clint Eastwood, « Gran Torino », une comédie au départ qui sombre dans le film le plus dramatique qui soit.
Grande surprise, le réalisateur est de nouveau acteur ; la dernière fois, c’était en 2005 avec « Million dollar baby », il disait qu’il ne voulait plus jouer et pourtant le revoilà et c’est peut-être la dernière fois ; autant en profiter.

Walt Kowalski vient de perdre sa femme. C’est un homme dur envers lui-même et les autres, ancien mécanicien de chez Ford, ex militaire de la guerre de Corée ; sa vie est simple et il ne compte pas en changer. Des asiatiques viennent emménager près de chez lui et même si cela lui rappelle un passé difficile, il va être amener à les aider ; se révélant alors bien plus humain que son mauvais caractère le laisser supposer.

Cela commence avec un enterrement et cela finira de même. Une figure théorique propre à la Eastwood : le cercle.
Autant son film précédent était classique tant dans la forme que dans le fond, autant celui-là est plus ouvert, plus chausse-trappe, il n’en est que plus frais.
C’est un film sur l’héritage, et il en a reçu d’énormes de ses maîtres es ciné qu’il a énoncés, disséqués dans ses autres longs-métrages, il en devenu un pour beaucoup, ce film est donc aussi par là même un testament tant il rappelle des personnages qu’il a interprétés, des paroles qu’il a énoncé.
Le film est une comédie qui dérive vers quelque chose que l’on connaît et pourtant, il arrive encore à nous piéger avec autre chose : une histoire profondément humaine alors qu’on pensait un resucée de polar hyper violent.
La bande-annonce est assez trompeuse pour cela ; déjà, elle évacue l’humour incroyablement drôle du film et institue un parcours qui ne prend pas cette forme.
Humour des dialogues, des situations, du jeu des personnages et en particulier d’Eastwood qui n’a jamais été aussi drôle avec un personnage irascible, bougon et pourtant attachant.
Clint a toujours aimé jouer avec son image ; vu qu’il a toujours été catalogué et qu’il s’est évertué à violer sa propre image, sa propre « déification » ; le film pourrait être mal compris si on le quitte en cours de route : Clint apparaîtrait rétrograde, raciste, celui qui est détesté aux USA depuis « Dirty Harry » or, il apparaît comme tous ses personnages, des individuels avec une forme d’honneur et de pensée propre à eux même et non des éléments d’un tout bien policé : un humain paradoxale qui nous apparaît comme souvent le plus sincère, celui ayant les qualités les plus humaines à défaut des moyens de les exercer.
Car c’est encore un film sur la vengeance mais jamais il ne l’avait traitée de cette manière d’où un film somme, sacrificiel à l’image d’ « Impitoyable » son film terminal sur un genre cinématographique, le western en l’occurrence ; là, c’est un film terminal sur sa carrière et peut-être même sur sa vie d’être humain.
Cela montre définitivement que son œuvre est cohérente, maîtrisée avec un propos.

Si le film est moins démonstratif visuellement que le diptyque sur « Iwo Jima », chaque plan est étudié pour faire de tout une mise en scène cohérente : caméra, lumière, acteurs dans le plan.
Et c’est évidemment un film d’acteurs, avec moins sa bande habituelle. Là, il convoque des asiatiques du peuple Hmong (Sud de la chine, près du Vietnam) avec beaucoup de révérence, en parlant de leurs coutumes en peu en opposition du manque de culture des américains tout court ; il a toujours aimé parler des vrais peuples, les indiens par exemple.
Des jeunes acteurs très crédibles dans leurs rôles.
Et puis y’a Clint qui passe par tous les aspects de jeu, de personnalités et même si sa vieillesse fait mal car il en parle avec une grande sincérité mais aussi cruauté ; il n’a pas bougé d’un iota au niveau de son discours.
Il est toujours en accord avec lui-même, ses principes de vie à l’image de son cinéma.

Bon film !!!
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